L'indice de concentration planétaire est un paramètre développé par l'astrologue Henri Gouchon (1898 – 1978 ) qui consiste à calculer les distances des planètes entre elles. Ce paramètre s'appuie essentiellement sur les positions des planètes dites "lentes", Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, mais encore Pluton bien que ce dernier ne soit au final qu'un gros caillou déclassé par les astronomes comme "planète naine", autant dire un astéroïde perdu aux confins du système solaire. Mais les astrologues aiment bien Pluton pour lui prêter une "influence" assez remarquable dans le signalement des caractères et la nature des événements mondiaux.

Henri Gouchon avait observé que plus les planètes étaient rapprochées et davantage se produisaient des troubles sur la notre, dont la gravité était fonction de cette constriction de leurs distances respectives, rapportées géocentriquement en longitude zodiacale. Un graphique sera probablement évocateur.

Ce qu'on voit dans cette représentation des variations de l'indice des concentrations planétaires ou indice cyclique, ce sont des contractions qui correspondent en effet avec des périodes très troublées dont le plus grand nombre renvoie à des guerres - dont deux mondiales - dans lesquelles l'Europe continentale a été fortement impliquée et a payé le prix du sang et des larmes. Autant dire que la surveillance des variations de ce paramètre constitue un outil indispensable à la prévision en astrologie mondiale. 

 

indice cyclique de concentration planétaire
indice cyclique de concentration planétaire

 

"Je tiens personnellement cet indice pour la clé de l'astrologie mondiale; il représente le coefficient de répartition des planètes autour du Soleil"

(André Barbault)

Ce qui est assez remarquable, c'est lorsque cet indice amorce une chute que les complications interviennent. Il s'agit alors de périodes lors desquelles les planètes les plus rapides redescendent vers les plus lentes, par exemple, Jupiter vers Saturne, Uranus, Neptune ou Pluton, voire toutes celles-ci dans le même temps, Saturne vers Uranus, Neptune et Pluton, etc... 

Cette année 2020 est celle durant laquelle se produit une forte chute de l'indice cyclique, avec notamment la grande syzygie Jupiter/Saturne/Pluton. Une fois de plus ce paramètre permet de vérifier que l'état du monde est fragilisé par de fortes tensions internationales cependant qu'une pandémie est venue et vient encore mettre violemment à l'épreuve toutes les économies de la planète avec un nombre de morts qui ne cesse de s'accroître.

 

La représentation de la répartition des planètes en avril 2022 montre - comme en février 2020  - une concentration sur un tiers de l'écliptique. Il faut peut-être y voir la survenue d'une nouvelle pandémie. Peut-être même doit-on s'attendre à ce qu'il s'agisse d'une infection nouvelle, d'un nouveau virus ou d'une nouvelle bactérie, voire la survenue d'une guerre d'un genre nouveau et depuis longtemps annoncée : une guerre biologique usant de missiles armés de bactéries ou de virus !

Contraction de l'indice cyclique : pas forcément de guerre mondiale

La chute extrême de l'indice cyclique lors des années 80, laquelle avait suscité les prévisions les plus sombres ne correspondit pas avec une troisième guerre mondiale comme certains astrologues et autres exégètes des centuries du bon docteur Nostradamus le croyaient. On se rappellera néanmoins de l'état des fortes tensions qui agitaient les relations entre les Etats Unis d'Amérique du Nord et L'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Ce fut en effet l'année 1983 qui vit la survenue de la crise des euromissiles et le lancement de l'IDS ou Initiative de Défense Stratégique décidée par le président Ronald Reagan consistant en un bouclier spacial capable d'identifier et d'anéantir le cas échéant toute menace en provenance de la haute atmosphère susceptible de compromettre la sécurité et l'intégrité du territoire des USA. On aura compris que les menaces perçues entendaient celles en provenance d'URSS mais encore et probablement de la Chine. Nous savons aussi que ce projet aura été abandonné depuis et que la chute du bloc soviétique l'aura définitivement enterré.

Alors, quid en 2022 ?

On peut donc tenter de se rassurer du fait que rien de gravissime ne survint en 1983, année durant laquelle la contraction de l'indice cyclique atteignit son grand maximum. On peut aussi imaginer que la conjonction Mars/Neptune (infection) à 25° des Poissons ne correspondra pas à l'augmentation de la virulence du covid19 lorsque Mars et Neptune se sont conjoints dans le même signe à 21° en juin de cette année 2020 en envoyant un carré (aspect très conflictuel) au Soleil (significateur général de la vitalité) qui transitait au même moment dans le signe des Gémeaux (respiration, poumons).

OK, les conjonctions Mars/Neptune se reproduisent tous les deux ans et ne précipitent pas nécessairement le monde dans une infection généralisée ! Mais il faut garder en tête que celles-ci ne se produisent pas chaque fois dans un contexte planétaire de contraction des cycles. Or, 2022 est de ces années où l'indice cyclique est très bas. La carte du ciel de 1347, année de la survenue de la grande peste noire en Europe, fut celle d'une conjonction Mars/Neptune (Neptune n'étant pas connu des astrologues médiévaux).

concentration des planètes en 1346-47

 

Dois-je m'avancer en prédisant une nouvelle vague de la pandémie actuelle ? Aller plus loin encore en brandissant l'épouvantail d'une guerre biologique à base d'agents infectieux ? Malgré les bons aspects (sextils, 60°) qui lient la plupart des planètes, la configuration globale telle que je l'observe me fait froid dans le dos !