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L'Europe des églises romanes et des cathédrales des temps de l'art gothique sculpta dans ses murs la représentation du génie des forêts, maître de la végétation foisonnante en perpétuel renouvellement. Il s'agissait alors d'inviter une population encore attachée à des croyances ancestrales à reconnaître dans la majesté de la maison de "Dieu" une aimable attention en provenance du clergé de la nouvelle religion. Il était certainement de toute première importance pour les évêques de convier les âmes d'un "peuple-enfant" à la messe pour qu'elles communient dans la vénération et l'amour d'un "Christ-Dieu" désormais devenu l'unique alternative au salut promis par lui dans les évangiles. Ainsi pensaient-ils, en substituant un sens nouveau à toutes les fêtes solaires honorées par la "vieille religion", et par la représentation de la vertu et des valeurs partagées sous la forme des "saints" tout revêtus de symboles et d'humanité et dont le regard bienveillant et serein coule au-dessus des fidèles assemblés dans les nefs, inspirer l'illusion que l'eucharistie était telle un rite sylvestre dispensateur de fécondité et de félicité sinon en ce monde, au moins dans l'au-delà de la mort.
Greenman est de ces déïtés auquel le "peuple-enfant" rendait un culte fervent sans doute motivé par le besoin évident de favoriser le travail de la nature à une époque où compter sur le produit de la terre était on ne peut plus hasardeux.
lien : The enigma of the Green Man
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